Le vélo en libre-service représente une réponse aux contraintes qui pèsent sur le développement de la pratique quotidienne du vélo en ville. En effet, il affranchit le cycliste des opérations de sortie et de rentrée du vélo au domicile, ainsi que de la nécessité de le reprendre là où il a été laissé dans le cas de déplacements en chaîne. De nombreuses sociétés de service proposent aux collectivités des systèmes de libre-service qui ont résolu les problèmes du stationnement, de la tarification et de la sécurité contre le vol. La localisation des vélos fait largement appel aux NTIC(.nouvelles technologies de l’information et de la communication) Le plus souvent, le vélo en libre-service est proposé aux villes par des prestataires de services urbains, notamment publicitaires, mais on peut imaginer une organisation différente, comme à Orléans, Montpellier et Barcelone, dans laquelle le vélo ferait partie des responsabilités d’une autorité publique organisatrice de la mobilité urbaine.
Le marché Allemand
Call a bike flex à Francfort-sur-le-Main (1000 vélos), Karlsruhe (350 vélos), Cologne (850 vélos) et Munich - système Call a bike géré par la Deutsche Bahn.
Call a bike fix à Stuttgart (400 vélos sur 60 stations), Hambourg (environ 1000 vélos sur 72 stations) et Berlin (environ 1650 vélos sur 80 stations) - système Call a bike géré par la Deutsche Bahn.
Nextbike dans 25 villes dont Berlin, Cologne, Dresde, Düsseldorf, Erfurt, Hambourg, Francfort-sur-le-Main, Leipzig et Munich(système par téléphone mobile).
Bilan socio economique des velos en allemagne
Coûts financiers du système et coût des fonds
Publics. Les principaux coûts sont des coûts financiers pour la collectivité. Le coût de mise en service et de maintenance des systèmes s’élève à 80 M€, majoré du coût dit d’opportunité des fonds publics (voir encadré 2) de 20 M€. S’y ajoute aussi le coût d’opportunité des fonds publics portant sur les pertes financières des opérateurs de