Le vrac, une solution développement durable et d'avenir pour le vin français à l'export?
Une solution très développement durable
Aujourd'hui, la principale source d’émissions de gaz à effet de serre d'une entreprise réside dans les transports des marchandises, une problématique dont ne s'affranchit pas le transport du vin, surtout à l'international.
Le vrac offre une piste d’amélioration. En effet, le conditionnement est primordial en terme de volumes transportés. «Un conteneur de 20 pieds contient environ 15 000 bouteilles. En vrac, cela correspond à 240 hectolitres, soit à l'arrivée, la possibilité d'embouteiller plus de 32 000 bouteilles », explique Guillaume Ryckwaert PDG de la Maison Raphaël Michel, négociant assembleur en Côtes du Rhône.
Dès lors, préférer un transport en vrac suivi d'une mise en bouteilles au plus proche du consommateur permettrait de réduire de moitié l'empreinte carbone du commerce international du vin.
Répondre à la demande des consommateurs
Dans le contexte d'une sensibilité accrue des consommateurs et du marché aux enjeux du développement durable, les entreprises ont intérêt à créer des produits et des services responsables. D'autant plus qu'il n'y a pas forcement de contradiction entre la demande des clients et la rentabilité de la mise en application de cette offre. De même, il n'y a pas nécessairement de contradiction entre une croissance quantitative intelligemment gérée et la préservation de l'environnement.
Le Vrac : l'avenir du vin français à l'export ?
Dès lors, on peut se poser la question de savoir si les producteurs de vins français se donneront les moyens de prendre une place prépondérante dans le commerce mondial du vin?
En effet, loin de freiner l'exportation de vins français, la recherche de solutions pouvant aider à servir des objectifs commerciaux durables ouvre une opportunité fondamentale au commerce du vrac. Réduire les coûts de transport, c'est aussi réduire les coûts à la revente d'un vin