En Belgique, le vote est accessible pour tous citoyens, hommes ou femmes de plus de 18 ans depuis maintenant 30 ans, mais il est aussi obligatoire et ce depuis la fin du 19è siècle. Cette obligation pose problème pour certains qui remettent en question son utilité et souhaitent sa suppression. Tout d’abord, des risques sont présents pour l’avenir politique de la Belgique si elle ne décide pas de suivre le choix des pays voisin en cessant le vote forcé. D’autre part, la politique est un élément essentiel pour chacun et tout le monde devrait y être concerné : maintenir le vote obligatoire est une bonne manière d’impliquer le peuple.
L’obligation d’aller voter peut représenter un danger pour la démocratie. En effet, elle peut être considérée comme une atteinte à la liberté, car ne pas aller voter peut engendrer des poursuites judiciaires, ce qui n’est pas une bonne base pour qu’un citoyen se sente à l’aise et aille voter dans un bon état d’esprit. De plus, des personnes ne se sentant pas concernées par la politique comme certains jeunes, ou encore, ne connaissant rien dans ce domaine se voient obligées d’aller se présenter et choisir un parti de manière donc parfois hasardeuse. L’arrêt de cette obligation permettrait, en plus d’éviter à des gens de voter n’importe comment, de voir des résultats qui reflètent plus une vraie réflexion, car n’y étant plus obligés, les votants se présenteraient de leurs pleins grés avec donc une sincère volonté de faire gagner un parti les représentent. Ce qui a pour effet d’afficher des résultats plus proches des valeurs du peuple et une victoire plus légitime pour les élus. De plus, d’après Verjans, les partis d’extrême droite comme le Vlaams Belang seraient plus enclins à arriver en tête du pouvoir si l’obligation de vote est d’application, non pas parce que des ignorants auraient voté pour eux par manque de réflexion, mais parce que les électeurs de ce genre de parti n’aiment pas voter et se sentent donc poussés jusque dans les