L’homme aujourd’hui a appris à respecter ses semblables mais aussi à se respecter lui même. Il respecte donc que des êtres vivants dotés d’une conscience et donc capable de penser et de raisonner. Qu’est-ce que le vivant ? Aristote définit le vivant comme ce qui « contient en lui-même le principe de son propre mouvement ». Or l’Homme fait partie du vivant. Le respect est un devoir morale, un homme est redevable à l’être vivant qu’il respecte, il le place sur un pied d’égalité avec lui puisqu’il ne le maltraite pas.
L’homme faisant partie lui même du vivant, lui doit-il le respect comme il le doit à ses semblables ?
Nous verrons dans un premier temps que le vivant est un objet de science et de connaissance, nous expliquerons ensuite le dédain que l’homme a envers le vivant et enfin, nous verrons que le respect du vivant est un devoir morale.

I. Le vivant, objet de science et de connaissance

A. La connaissance apporté par le vivant
Le vivant est un objet de science, qui nous apporte la connaissance et le vrai. Le vivant n’est pas une matière inerte, ainsi, nous ne pouvons pas avoir une connaissance exacte de ce vivant, mais nous pouvons nous en approcher au maximum. Lamarck a cherché à définir la science du vivant.
→Lamarck, Recherches sur l’organisation des corps vivants

B. L’expérimentation sur les êtres vivants
L’homme fait des expériences sur le vivant pour qu’il lui apporte le vrai. Ces expériences engendrent deux choses distinctes et opposées : le respect du vivant parce qu’il a apporté le vrai à l’homme et qu’il lui a été utile ou le mépris et le dédain du vivant qui se laisse utiliser comme un vulgaire objet, sans protester et qui serait donc inférieur.
→ Discours de la méthode, Descartes explique

II- Le dédain envers le vivant

A. L’homme se croit supérieur au reste du vivant
Quand la question « doit-on respecter le vivant » se pose, le on représente l’Homme. Donc nous nous demandons, si nous les hommes devons respecter le