Le Vittoriano
C'est un immense bâtiment de 70 mètres de haut et de 135 mètres de largeur. Inspiré par l'autel de Pergame (datant de l'époque hellénistique), célèbre pour ses frises sur la gigantomachie et l'histoire de Télèphe. La façade et l'escalier principal sont en marbre blanc de Botticino. Au-dessus du bâtiment, de chaque côté, il y a une statue de la déesse Vitoria, conduisant un quadrige et symbolisant la victoire. La fontaine de gauche, avec le lion de Venise, représente la mer Adriatique et celle de droite, la mer Tyrrhénienne, avec la louve de Rome. Les deux inscriptions principales sont « Patriae Unitati », unité de la patrie, et « Civium Libertati », liberté des citoyens. Sur les différentes fresques, on peut retrouver de nombreux symboles végétaux : le palmier (victoire), le chêne (force), le laurier (paix victorieuse), le myrte (sacrifice) et l'olivier (harmonie).
Le Vittoriano reçu un accueil mitigé de la part de la population car trop colossal et cachant la vue sur le forum romain, mais surtout car il causa la destruction d'un quartier médiéval autrefois accroché au pentes du Capitole et la Tour de Paul III (pape du XVIIe siècle). Ce monument a donc eu beaucoup de surnoms peu gratifiants comme le râtelier, le fer à repasser, le dentier...
Aujourd'hui, il est l'un des symboles de la ville car il contient l'Autel de la Patrie et le tombeau du soldat inconnu. Ouvert au public, il possède le Museo del Risorgimento, musée sur la réunification de