le vieux qui lisait des romans d'amour
L'auteur évoque ensuite la vie d’Antonio José Bolivar Proano. À 13 ans, il se marie avec Dolores Encarnacion del Santisimo Sacramento Estupinan Otavalo. Ils partent en Amazonie. Dolores y meurt de la malaria.
Antonio devient ensuite l'ami des Shuars. Ils vivent paisiblement jusqu'à ce que des blancs investissent la forêt. Ils tuent deux Shuars pour voler l’or qui se trouve dans la forêt dont Nushiño, l'ami d'Antonio. Chassé de leur tribu pour avoir tué les blancs à l’aide d’une arme à feu plutôt que d’utiliser la sarbacane et les fléchetes empoisonnées au curare paralysant selon la coutume des Shuars, condamnant ainsi l'esprit de Nushiño à rester entre le monde des morts et des vivants. Antonio part pour El Idilio, les Shuars ne l'acceptant plus. C'est là qu'il découvre les romans d’amour et passe son temps à en lire.
Un matin de pluie, on entend des cris. Un deuxième homme est victime de la folie du jaguar. Quelque temps après, le maire d’El Idilio organise une expédition dans le but de tuer cet animal. Le maire, mort de peur, demande à Antonio de finir de traquer le jaguar tout seul et de le tuer. Antonio accepte. Il traque la bête pendant plusieurs heures et arrive dans une clairière où il voit le mâle à l’agonie. Antonio comprend qu’il doit l’achever.
Une fois le mâle mort, il se réfugie sous une vieille pirogue. Au bout de quelques heures, il en sort, s’accroupit dans le sable et, à ce moment là, il voit la femelle qui court vers lui. Alors, il tire deux coups de chevrotine et tue la bête. Il pleure, et jette l’animal dans le fleuve Amazone. Il jette son fusil, et se dirige vers sa cabane.