Le vicomte Médard de Terralba, chevalier génois, veut aller combattre les Turcs. Il part en guerre, et, par inconscience, fonce vers un canon turc ; un boulet vient le faucher en pleine poitrine et le trancher nettement en deux parties. De Médard, il ne reste plus intacte que la moitié droite de son corps. Les médecins parviennent à garder cette moitié en vie, et, après plusieurs mois ce ''demi-personnage'' peut revenir dans son château. Mais Médard a bien changé, il ne commet que des méfaits, rien ne lui plaît plus que de faire le mal sous toutes ses formes. Un jour, en chevauchant sur ses terres, il rencontre Paméla, une jeune bergère dont il tombe éperdument amoureux. En raison du comportement étrange du vicomte, Paméla refuse de vivre avec lui.
Quelques mois plus tard, la seconde moitié du chevalier, qui a été recueillie et sauvée par des moines, revient sur les terres de ses ancêtres. A l'inverse de sa semblable, celle-ci ne sème que le bien et ne se soucie que du bonheur d'autrui. Ignorant qu'il y a deux demi-Médard, le neveu de celui-ci et la population y perdent leur latin ; tout le monde trouve bizarre que le vicomte de Terralba soit tantôt bon, tantôt cruel, méchant et cynique. Lorsque la ''bonne'' moitié de Médard rencontre Paméla, il s'éprend aussi d'elle et lui demande de l'épouser. Celle-ci accepte et ils conviennent d'une date pour l'union solennelle. Le jour des noces étant arrivé, voilà qu'il y a deux demi-mariés pour une seule épouse . .