Le Vent De Milosz
I – Identité du texte choisi et contexte
Nom du poète : Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz. Poète de langue française née en Biélorussie en 1877 et mort à Fontainebleau en 1939.
Titre : Le Vent qui fait partie du recueil intitulé « Les éléments » paru en 1911.
Mouvement littéraire : Milosz est un auteur difficilement situable et libre de toute influence. Il peut Néanmoins se rapprocher de certains auteurs appartenant au mouvement littéraire appelé « fin de siècle », comme Apollinaire.
II – Lecture d’un extrait
III- Les richesses du texte choisi
Dans ce poème, Milosz fait un éloge du vent. Il nous dévoile ici un vent personnifié : « Je suis le vent joyeux […] au visage de sable ». On le découvre, surtout dans la première partie du poème, taquin et rieur notamment quand il réveille l’océan. Il est alors le « moqueur éternel ». Il est aussi présenté comme le maître des éléments, comme le père de la tempête et aussi comme un « inlassable fuyard ».
Il est intéressant en effet de noter l’importance du thème de la fuite, du mouvement. Le champ lexical s’y rapportant est riche et varié : « rapide, passant, pressé, je fuis, je passe, je cours, emportant, ici…là- bas ». Tout le poème est comme une invitation au mouvement. Et il nous invite, dans la seconde partie du poème, à nous laisser emporter avec lui, à entrer dans son mouvement : « Avec moi viens errer… », « Viens, suis moi… », « Tu fuiras avec moi ». On se trouve alors comme entraîné à sa suite, dans une course faite de dérive et d’errance.
Quant à la fin du poème, il est bien évidemment une allusion à la fin de la vie « Je suis las de ce monde », à la vieillesse et à la mort « Et l’aube te verra dormir profondément ».
Voilà les richesses de ce texte, ce que j’en ai compris et qui m’a touché.
IV- La critique argumentée
La vie de Milosz est tout entière placée sous le signe du déracinement spatial, du voyage et de l’exil, lui qui est arrivée en France à l’âge de 22 ans après avoir fui sa Russie