Le travail n'est-il qu'un contrainte?
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Le travail n’est-il qu’une contrainte ? (Corrigé de l’introduction) Selon une idée largement partagée, le travail est une activité pénible, asservissante, dont on aimerait bien se passer si cela était possible, tandis que le plaisir et la liberté s’accomplissent en dehors du travail. Pourtant, selon une autre idée tout aussi répandue, le travail est un facteur de progrès et d’émancipation alors que le chômage est considéré comme un fléau social. La question se pose alors de savoir si le travail n’est qu’une contrainte. (_Accroche générale qui amène à se poser la question du sujet)_ Etymologiquement, le mot « travail » dérive de tripalium, terme latin désignant un instrument de torture, mais dans son sens moderne, le travail se définit comme une activité visant un résultat, une production quelconque, notamment par la transformation de la nature, ce qui n’implique pas nécessairement une souffrance mais toujours un effort. (_Définition élémentaire du concept principal) La question telle qu’elle est posée présuppose que le travail est une contrainte ; en effet, il renvoie à la nécessité d’obtenir de la nature ce qui permet la survie. La question consiste alors à savoir si le travail se réduit à cette nécessité. (F__ormulation du présupposé et de l’enjeu)_ Sous sa forme initiale (agriculture, élevage, métallurgie), le travail consiste pour l’homme à forcer la nature à produire pour lui ce qu’elle ne produit pas d’elle-même, c’est-à-dire à lutter contre elle et ses lois pour satisfaire ses besoins. Ce lien originel entre le besoin et le travail fait assurément de celui-ci une contrainte liée aux nécessités de la survie. Aujourd’hui on travaille pour « gagner sa vie », expression qui illustre bien le fait que le travail reste toujours essentiellement une contrainte. (_Première thèse = première partie)_ Mais peut-on se contenter de concevoir ainsi le travail ? Il faut ajouter que le travail humanise l’homme en lui permettant de développer se capacités