Le succès des salons aéronautiques ne se dément pas, preuve qu'un siècle après son invention, l'avion fait toujours rêver. Mais pour travailler dans une compagnie aérienne, mieux vaut avoir le bon profil et être prêt à traverser des turbulences. Attachez vos ceintures ! Un secteur dynamique mais fragile. Depuis le début des années 80, la demande de transport aérien a explosé à travers le monde. Mû par la baisse des prix, ce dynamisme a permis à un large public d’accéder au voyage en avion. Ce changement majeur s’est accompagné d’une augmentation du nombre de compagnies aériennes et, notamment des "low cost" qui pratiquent des prix défiant toute concurrence. Ce dynamisme général est pourtant freiné par des événements imprévisibles qui réduisent mécaniquement l’activité et donc l’emploi (attentats, épidémie de SRAS, catastrophe de type tsunami ). Par ailleurs, les variations des prix du pétrole impactent directement l’activité des compagnies, grosses consommatrices de kérosène. Enfin, pour les compagnies réalisant des vols intérieurs, le développement du TGV est une menace non négligeable qui pèse actuellement sur trafic. Devant la difficulté à les répercuter auprès du client final, les managers des compagnies doivent réduire les frais généraux. Pour réagir, certains estiment que des fusions seront inévitables dans un proche avenir et prévoient, en attendant, de drastiques mesures d’économies pour maintenir les marges.

Plusieurs familles de métiers. Si le vol est la partie visible de l’activité des compagnies aériennes, de multiples professions s’activent en amont pour assurer la qualité et la sécurité du voyage. Pour un poste dans un appareil, il faut aujourd’hui compter en moyenne quatre personnes au sol. On compte trois grandes familles de métiers au sein d’une compagnie aérienne : les navigants (les pilotes et le personnel de bord) les métiers techniques (la logistique), les fonctions commerciales (la vente et le marketing). C’est la bonne organisation de