Le tour d'ecrou henry james
Une jeune gouvernante est engagée pour s’occuper de deux enfants adorables Miles et Flora dans un manoir de la campagne anglaise. Elle arrive au domaine :
Premier Extrait :
« Je me rappelle l’impression tout à fait agréable que me fit la façade, large et claire, avec ses fenêtres ouvertes, ses frais rideaux et les deux femmes de chambre qui regardaient dehors ; je me rappelle la pelouse, les fleurs éclatantes, le crissement des roues sur le gravier, et un groupe d’arbres au sommet duquel des corbeaux tournoyaient et croassaient dans le ciel doré. C’était un tableau grandiose, une tout autre affaire que ma pauvre demeure , et aussitôt à la porte, tenant une petite fille par la main, apparut une personne fort courtoise qui me fit une révérence très convenable, aussi profonde que si j’avais été sa maîtresse ou un hôte de marque. »
La gouvernante est la narratrice (le texte est à la première personne). Elle nous fait part avec des mots simples des sentiments qu’elle éprouve. La description du lieu où elle va éduquer les enfants est très détaillée : on s’imagine facilement le tableau. Tout s’annonce pour le mieux, le lecteur devrait partir serein.
On peut remarquer le champ lexical de la beauté et celui de la courtoisie. L’auteur utilise le champ lexical de la beauté pour traduire son état d’esprit face à cette grande et belle maison comparée à sa modeste demeure. Il utilise le champ lexical de la courtoisie pour montrer sa surprise car elle n’est pas habituée a tant d’amabilité et de gentillesse, c’est la première fois qu’elle est considérée comme un hôte important.
Un certain dimanche alors qu’elle allait chercher ses gants à la salle à manger en fin d’après midi, elle éprouva une grosse frayeur en voyant derrière la vitre une personne qui regardait à l’intérieur.
Deuxième Extrait :
« Un pas avait suffit : La vision avait été instantanée, c’était incontestable : cette personne qui regardait droit dans la pièce