Le théâtre de l'absurde
Ce terme désigne un sentiment partagé par plusieurs auteurs de la seconde moitié du XXème siècle.
Après les guerres et les revendications sociales et coloniales du début du siècle, ces artistes représentent une image tragique de la condition humaine.
L’homme est, dans l’œuvre face au monde qui n’a pas de sens.
Thèmes récurrents : impossible communication entre les H , la solitude, le passage du temps, l’absence de sens de la vie humaine qui débouche sur la mort, le refus de l’idéalisme
Forme :
« théâtre de l’absurde » → Beckett et Ionesco
Camu philosophe qui écrit des essaies, romans, qui rencoient à l’absurdité de la condition de l’H et incitent à une action politique au sens large
Les procédés de la littérature de l’absurde :
1. L’inadaptation du langage
Permet de confronter une réalité visible à un discours qui ne correspond pas nécessairement à cette vérité. Ainsi, dans La Cantatrice chauve de lonesco, après que la pendule a sonné dix-sept coups, Monsieur Smith s’écrie « Tiens, il est neuf heures ».
2. La désarticulation du langage
Les dialogues de lonesco sont incohérents, contradictoires; les personnages ne se comprennent pas et en viennent à se jeter des insultes dépourvues de sens. Les mots se désagrègent parfois en cacophonie burlesque
Le dépassement de l’absurde
En prenant conscience de l’absurde, l’homme dépasse sa condition et trouve sa noblesse. « Il faut imaginer Sisyphe heureux » écrit Camus. Le comique particulier des pièces de lonesco et de Beckett, et qui pour la première fois peut-être, devient l’expression même du tragique humain, constitue sans doute la dignité suprême de l’homme : dépasser son impuissance par le rire.