Le théâtre de l'absurde

541 mots 3 pages
Au XXe siècle, le théâtre de l’absurde (terme formulé par l’écrivain et critique Martin Esslin en 1962) est un type de théâtre apparu dans les années 1940, se caractérisant par une rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie. Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Première Guerre mondiale.
Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène.
L’absurdité des situations mais également la destructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd.
Il désigne essentiellement le théâtre de Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Fernando Arrabal, les premières pièces d’Adamov et de Jean Genet…
Caractéristiques du théâtre de l’ absurde :
• Refus du réalisme, des personnages et de l’intrigue. Souvent on ne trouve pas de personnalités marquées ni d’intrigue dans le sens « narratif » du terme.
• Le lieu où se déroule l’action n’est souvent pas cité avec précision (dans « en attendant Godot », on sait que l’action se déroule dans une lande, sans plus de précision).
• Le temps est lui-même tourné à l’absurde par certains moyens (pendule sonnant un nombre improbable de fois dans La Cantatrice chauve de Ionesco).
• Volonté de créer un spectacle total : utilisation de mime, de clown, d’un maximum

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