Le théatre
Les principaux représentants de ce mouvement des années 1960 sont Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Genet et Alfred Jarry.
Il faut noter la prouesse de Beckett, irlandais, et de Ionesco, roumain, tous deux installés à Paris, et qui composent leurs pièces en français.
Le grand principe de ce théâtre de l'absurde est de souligner l'absurdité de la vie et du monde par des discours absurdes ou vides, et la continuité dramatique. La majorité de ces pièces de théâtre ne possèdent ni acte ni scène, et l'action est réduite au minimum.
Le théâtre de l'absurde joue avec les mots et pratique calembours, associations d'idées et jeux sur les sonorités. Ces jeux de mots entraînent ce que l'on appelle le "comique de l'absurde" qui renvoie les spectateurs à la vanité de l'existence humaine.
Né après la seconde guerre mondiale et les traumatismes d'Auschwitz et d'Hiroshima, le théâtre de l'absurde conteste les règles traditionnelles du théâtre et pose la question de la place de l'homme dans le monde.
Dans un premier temps, elle bafoue les règles du théâtre traditionnel. Dans un second temps, elle est régie par des situations incohérentes, et burlesques ( louis de funes femme ki viole un mec)
. Dans un dernier temps, elle expose bien l'absurdité de la vie, son absence de logique, de sens, de raison d'être. En premier lieu, Fin de Partie méprise les conventions du théâtre classique. Cette pièce ne respecte ni la règle des trois unités, ni celles de la vraisemblance et de la bienséance. Tout d'abord, il n'y a plus d'unité de temps, il n'y a plus de temps tout court. Dans Fin de Partie, pas d'actes, pas de scènes, donc pas d'ellipse. Le spectateur n'a aucun repère temporel fiable, aussi bien par cette construction de la pièce, que par les dialogues et les événements de la pièce