Le temps , l'existence, la mort.
I) L'existence, l'essence de l'homme.
On peut dire que des choses " sont " ou " ne sont pas " . Cette distinction entre ce que sont les choses et le fait de savoir si elles sont, renvoit en métaphysique entre l'essence et l'existance.
Essence : se demander ce que sont les choses ( ex : est ce un chène ou un peuplier ? )
Existence : Se demander si les choses sont ( ou pas ) ( Ex : Y a-t-il un arbre dans le jardin ? )
a) L'essence d'un être.
Nature = Essence. Ce qui fait qu'il est ce qu'il est.. Ce qui lui appartient necessairement, par opposition a ce qui est accidentel .
b) L'existence d'un être.
Ce qui fait echec a la prétention de la pensée a maîtriser les choses en les définissant, Elle n'est pas une propriété contenue dans l'essence d'un être, on peut la constater par une intuition
c) L'homme existe en se tenant hors de son essence.
Parmis les êtres, il y a ceux qui peuvent être définit simplement par leur essence et ceux qui transcendent leur essence vers ce qu'ils désirent ou imaginent.Peut-on enfermer un homme dans une définition ? Dans des limites déterminés a l'avance, un homme ne fait-il que déployer tout au long de sa vie ce qui était contenu initialement dans sa nature ? ou a t-il la liberté de se choisir. Ce qui définit l'existence c'est le fait pour un homme de ne pas s'en tenir a ce qui définit par son essence.
II) La mort, invitation à méditer sur le sens de l'existence.
• La mort, impensable.
Penser la mort reviendrait à comprendre ce que signifie ne pas être , le néant. Epicure dit " Je suis, elle n'est pas . Elle est , je suis plus. "
• L'être pour la mort - Heidegger Heidegger définit l'homme comme un être " pour la mort " d'après lui , l'existant se projette vers sa propre mort, La mort est quelque chose d'intérieur qui l'habite et conditionne son être.
• Penser notre être mortel Penser la mort , c'est penser l'existence et les différentes manières dont l'homme et la