Le temps dans le récit
I. La vitesse du récit.
Dans un récit, la durée des événements de l’histoire n’est pas égale à la durée du récit : l’auteur ralentit, accélère le rythme du récit, afin d’entretenir l’intérêt du lecteur. On identifie ainsi plusieurs techniques narratives :
1) La scène.
Temps de l’histoire Temps du récit
L’auteur raconte en détail l’action qui se déroule. Il fait parler les personnages, décrit le décor, l’ambiance. La scène permet de ralentir le rythme du récit. L’auteur donne l’illusion au lecteur que le temps du récit reproduit fidèlement le temps de l’histoire.
2) La pause.
Temps de l’histoire Temps du récit
La pause consiste à marquer un temps d’arrêt dans le récit. L’action est donc suspendue, le temps que l’auteur opère une description, un commentaire…
3) Le sommaire. Temps de l’histoire
Temps du récit Le sommaire est le contraire de la scène : il s’agit d’accélérer le rythme du récit en résumant les événements de l’histoire (en général des actions secondaires). On peut ainsi raconter en quelques mots une action qui s’est déroulée sur des années…
4) L’ellipse. Temps de l’histoire
Temps du récit
L’auteur choisit de passer sous silence certains moments de l’histoire ; cela permet de faire des bonds dans le temps et donc d’accélérer le rythme du récit.
II.
L’ordre du récit.
Temps de l’histoire Temps du récit
1) L’analepse.
L’auteur revient sur un épisode passé de l’histoire afin de mieux expliquer l’action ou afin de compléter le portrait d’un personnage. L’analepse suspend le rythme du récit.
2) La prolepse. Temps du récit Temps de l’histoire
L’auteur annonce à l’avance un événement qui va avoir lieu plus tard dans la narration (contraire de l’analepse).