le tatouage ses origines et son utilisation dans le monde
Le tatouage a presque toujours existé. Que ce soit pour se distinguer de la masse, afficher sa rébellion ou pour exhiber sa classe sociale, toutes les raisons ont toujours été et seront toujours bonnes pour passer à l'action.
Les premiers signes remontent à 5 000 ans avant Jésus-Christ. Provenant de statuettes funéraires découvertes dans des tombeaux japonais, ils servaient d'accompagnement aux morts dans leur voyage vers l'au-delà. À cette époque, on attribuait aux tatouages des propriétés magiques et religieuses.
Le tatouage fut pratiqué par les Egyptiens dès 2000av.J.-C. Les tatouages en couleurs se développèrent fortement chez les Maoris de Nouvelle-Zélande et furent pendant un temps une forme d'ornement prisée en Chine, en Inde et au Japon. On pensait que les tatouages offraient une protection contre la malchance ou la maladie. Ils servaient aussi à identifier le statut ou le rang, ou l'appartenance à un groupe. Leur utilisation la plus courante, cependant, était une forme de décoration.
Pour les habitants de Hawaï, le deuil était l’occasion d’un tatouage de points et de traits sur la langue alliant en cela sévices corporels et tatouages. Il peut aussi être un talisman du type de ceux portés par le peuple karen lors de sa lutte pour son indépendance contre l’armée birmane, tatouage devant arrêter les balles de l’adversaire. C’est aussi parfois une médecine, comme chez les Berbères ou encore aux îles Samoa où l’on peut se faire tatouer contre les rhumatismes. Même démarches en Afrique dans le traitement d’affections oculaires ou de maux de tête ainsi que dans la protection contre les morsures de chiens ou de serpent et des risques de noyade. Les marins américains se tatouaient contre la noyade, un coq sur un pied et un cochon sur l’autre.
Un Christ dans le dos évitait à ces derniers la flagellation sachant qu’aucun capitaine de vaisseau n’aurait oser fouetter l’image de Dieu. Si l’on peut douter des résultats de