Ujeune inconnu pénètre dans une maison de jeu, située au Palais Royal, à Paris. Le jeune homme vient jouer sa dernière pièce d'or. Il perd et décide d’en finir avec la vie. Se noyer en plein jour dans la Seine le rebute. Il préfère attendre la nuit pour rendre son suicide plus mystérieux. Il souhaite conserver « cette dernière image du luxe et de l'élégance » .

L'inconnu entre dans un magasin d'antiquités. Il souhaite attendre la nuit et décide pour passer le temps de marchander quelque objet d'art. Lorsque surgit l’antiquaire, le jeune homme finit par avouer son but d'en finir avec la vie. Le vieil homme lui montre alors « une peau de chagrin » ayant le pouvoir d’exaucer tous les vœux de son propriétaire, mais le vieillard met en garde le jeune homme : chaque désir exaucé fera diminuer la taille de cette peau, symbole de sa vie. Le jeune homme accepte.
En sortant de chez l'antiquaire, le jeune inconnu rencontre par hasard trois de ses amis qui justement étaient à sa recherche. Ses amis lui indiquent qu’ils se rendent chez un banquier qui a décidé de fonder un nouveau journal. Suite à la révolution de juillet 1830, ils souhaitent que ce journal puisse tout à la fois satisfaire les mécontents tout en préservant les intérêts de la grande bourgeoisie. Raphaël de Valentin se verrait bien diriger ce journal.

Lors du banquet chez le banquier Taillefer, le vin coule à flot. Saoul par l’alcool, les convives échangent des propos d’une rare incomphréension. Raphaël se fait aborder par un groupe de courtisanes et engage la conversation avec deux d’entre elles. Ces deux courtisanes dénoncent l’asservissement auquel la femme est soumise dans la société . Elles indiquent toutes deux à Raphaël leur volonté de s'imposer dans la société par leur beauté. A la fin de la soirée, Emile Blondet, l’un de ses amis presse Raphaël d’exposer les raisons qui l’ont poussé à vouloir se suicider. Raphaël entreprend alors de raconter sa