« Il faut créer des crises pour créer du progrès », commandant suprême des forces de l’Otan en 1999 ; Jusqu’à la fin des années 80 deux blocs militaires se faisaient face. Après l’effondrement de l’empire soviétique, les mécanismes de la chartre sont rapidement réactivé. Conflit en Irak et en Yougoslavie ont illustré à merveille la nouvelle donne qui s’est mise en place après la chute du mur de Berlin. En 1990-1991, la guerre planifiée par les Etats-Unis contre l’Irak a pour objet d’assurer le statut de Washington d’unique superpuissance subsistante et assurer son hégémonie dans le « nouvel ordre mondial ». La guerre du Golf qui a permis aux Etats-Unis de se positionner militairement dans une région qui détient les principales réserves pétrolières du monde, sera suivi par l’ouverture de la crise en Yougoslavie, juin 1991, mais qui été préparé par Washington depuis les années 80. On ne peut en effet pas ignorer l’influence des puissances extérieures sur les conflits locaux des balkans. Il est en effet constant que dès 1985, les Etats Unis se sont employés à créer de graves difficultés sociales et économiques au sein de la République fédérale de Yougoslavie par le biais de politiques promulguées par le FMI et la Banque Mondial. La déstabilisation de la Yougoslavie a eu pour conséquence de favoriser les séparatismes et l’éclatement de la fédération auquel ont concourus les Etats alliés de Washington (en particulier l’Allemagne et la Turquie). Intervention armée des US et un positionnement des US dans les Balkans, à la charnière du monde slave et de l’Europe occidentale et aux portes du proche orient, avec lequel la Turquie satellite des US fait le trait d’Union.
Cette position de domination est renforcée par l’effacement et l’impuissance de l’Europe. Lors de la guerre du Golf certains ont parlé « d’éclatante démission de la diplomatie européenne » Les Etats-Unis prennent seul la direction des opérations pour la résolution du conflit balkanique. La communauté