Le systeme olfactif

Le contact des molécules olfactives avec les cellules réceptrices dans notre nez donne naissance à un signal électrique. De ce fait des modifications moléculaires progressivement stables dans le cytoplasme du neurone, sous l’influence de signaux bio-électrique se crées. Une chaîne de réactions chimiques et nerveuses donne ensuite lieu à la transmission d’un message nerveux au cerveau. Dans notre cerveau, le bulbe olfactif détecte toutes les odeurs grâce à l’activité d’hormones spécifiques. Ainsi, à chaque odeur correspond une « carte » olfactive précise. L’odeur peut alors nous rappeler un souvenir enfouit dans notre mémoire. Contrairement à l’image classique d’une vaste collection de données archivées, la plupart de nos souvenirs sont des reconstructions. En effet, les souvenirs n’étant pas stockées dans le cerveau comme des livres dans une bibliothèque, leur rappel exige à chaque fois une reconstruction à partir d’éléments épars dans différentes aires cérébrales. La mémoire est considérée comme un processus continuel de recatégorisation découlant d’un changement continu des voies neuronales et du traitement en parallèle de l’information dans le cerveau. La mémoire est donc associative: une chose nous en rappelle une autre, qui nous en rappelle une autre... Le passage de la mémoire à court terme de celle à long terme s’effectue grâce à l’hippocampe, dont la forme incurvée rappelle la queu d’un hippocampe marin. Toutes les informations décodées dans les différentes aires sensorielles du cortex convergent vers l’hippocampe qui les retourne ensuite d’où elles viennent. La répétition ou les différentes choses qui nous permettent de retenir des faits nouveaux correspond donc à de multiples passages dans celui-ci. L’hippocampe est une partie très ancienne du cortex situé dans le repli interne du lobe temporal. Il est composé de plusieurs modules,