Plan :
Oui, dans les deux poèmes Cage d’oiseau et Les Corbeaux, la fatalité et reliée a la mort.

IP 1 : Les deux poèmes à l’étude, de Garneau et Nelligan, traitent le sujet de la fatalité en l'associant à la mort.
IS 1-1 : Dans Cage d’oiseau, de monsieur Garneau, l’étroite relation entre la fatalité et la mort est exorbitante.
IS 1-2 : Dans les Corbeaux, de monsieur Nelligan, la fatalité est intimement reliée à la mort.

IP 2 : Les deux poètes expriment la fatalité de manières très différentes.
IS 2-1 : Dans Cage d’oiseau, Garneau décrit la mort d’une façon moins choquante.
IS 2-2 : Dans Les Corbeaux, Nelligan présente la mort d’une manière très violente.

IP 3 : Bien que les deux poètes associent fortement la fatalité à la mort, leurs visions de la fatalité restent nettement différentes.
IS 3-1 : Les deux poètes ne différent pas seulement sur la manière de présenter l’agonie, mais aussi sur la source de celle-ci.
IS 3-2 : Dans les Corbeaux, Nelligan présente la mort comme une entité envahissante, qui provient de l’extérieur du corps humain.

Tout d’abord, Les (U) deux poèmes à l’étude, (S) soit celui de Garneau et celui de Nelligan, traitent le sujet de la fatalité en l'associant à la mort. En premier lieu, dans Cage d’oiseau, de monsieur Garneau, l’étroite relation entre la fatalité et la mort est exorbitante : «Je suis une cage d’oiseau/Une cage d’os /Avec un oiseau» (v.1-3). Dans cette métaphore, le poète a mis en évidence ses problèmes de santé, et précisément son malaise cardiaque et sa fin inévitable qui est la mort. Cette dernière est représentée dans le poème par l’oiseau : «L’oiseau dans ma cage d’os ∕La mort dans ma cage d’os∕ Il aura mon âme au bec.» (Vers 4, 14 et 24). Dans ces vers, la présentation en parallèle du oiseau et de la mort laisse entendre que l’oiseau incarne la mort puisqu’en obtenant l’âme, il donne l’agonie. En deuxième lieu, dans les (U) Corbeaux, de monsieur Nelligan, la fatalité est (S) aussi