Le sport représente t-il les conflits entre les blocs de la guerre froide?
I Le sport : un symbole de puissance :
Pendant la guerre froide, l’Europe de l’Est et l’Urss s’emparèrent du sport pour diffuser leur propagande au monde. Leur but était de supplanter les autres pays et leur principal ennemi les États-Unis montrant ainsi leur puissance au monde et leur rayonnement. L’URSS et les États-Unis se livraient une "guerre" par sportifs interposés.
Même si ils vont à l’encontre de l’éthique et des règles du jeu, tous les moyens sont bons pour gagner. L‘esprit sportif est oublié et les sportifs sont considéré comme des machines. Les pays du bloc Soviétique forme des bataillons d’athlètes. Ils sont sélectionnés, dressés, conditionnés et dopés en vue de fabriquer des champions et d’en faire des portes drapeaux de leur politique. Entre 1968 et 1989, un véritable programme scientifique de dopage est organisé en RDA auquel participent plus de 300 médecins et scientifiques (médecin du sport, spécialistes de l’endocrinologie de la pharmacologie, de la physiologie ayant un diplôme de « sciences de l’entraînement »). Leurs méthodes leurs permettent en effet de remporter les succès espéré, en 1956, aux Olympiques de Melbourne le monde sportif fut pris par surpris par l'équipe de l'URSS qui remporte les honneurs du classement des médailles devant les Etats-Unis, devançant ces derniers de 24 médailles. Des athlètes considérés au départ comme moyen, se classe parmi les meilleurs de niveau international. La RDA domine largement dans le domaine de la natation, l'athlétisme ou le cyclisme sur piste. En 1972, La Provda (« journal »déclarait : « Les grandes victoires de l’Union soviétique et des pays frère sont la preuve que le socialisme est le système le mieux adapté à l’accomplissement physique et spirituel de l’homme.
Les dopants utilisés sont des anabolisants comme l'Oral Turinabol (stéroïde), du dianabol et aussi des injections de testostérone.
Les effets sur les athlètes sont