A la fin du XVIII et au début du XIX° siècle, une rumeur courait dans les campagnes françaises : des gitanes espagnoles volaient des enfants et leur coupaient la coin des lèvres de chaque côté à l'aide d'un couteau à fin qu'ils aient un très grand sourire c'est ce qu'on appelle le sourire de l'ange. On disait aussi que ces femmes étaient des sorcières, qu'elles prenaient aussi des enfants pour leur jeter des sorts et empêcher l'un de leurs membres de pousser. Bien sûr, personne ne sait si cela est vrai, beaucoup pense que c'est une légende urbaine de l'époque. Aujourd'hui la rumeur a été modifié et fait ravage dans les collèges : il s'agit d'une bande de jeunes qui, séquestrant une victime, lui donnerait le choix entre la mort, le viol ou "le sourire de l'ange": Le sourire de l'ange a pour principe l'incision des commissures des lèvres à l'aide d'un cutter ou d'une lame; ensuite, il faut appliquer un élément acide ou "désinfectant", du citron, de l'alcool à 90° ou du sel sur la plaie : la victime, hurlant, se déchire les joues, et cela des lèvres jusqu'aux oreilles. Cela est arrivé dans un sous sol de cinéma en Belgique (un sous sol, le soir, tard, on voit le cadre); les agresseurs étaient trois, le mode opératoire est le même : choix entre le viol, la mort, ou le sourire de l'ange. Récemment, les mêmes faits seraient advenus à grenoble, en France, dans les transports de l'agglomération, puis deux jours plus tard, dans un grand centre commercial du Sud de la