Le silence de la mer de vercors
Tous les soirs, Werner von Ebrennac frappe la porte du petit salon, y entre et leur parle du temps, de la température ou des autres sujets qui soupçonnent une réponse, qu’il ne reçoit jamais. Et, toutes les soirées, sans aucune réponse, l’homme y sortit en leur souhaitant une bonne nuit.
Un soir, l’homme arrive dans le petit salon en peu plus tard, tout transi et leur demande de se chauffer à leur feu. C’est le premier d’une série des ses monologues : il fait une comparaison entre l’hiver ici et en Allemagne, il avoue son amour pour la France et son espérance d’un rapprochement entre les deux, son amour pour la musique (il est un compositeur) et sa conviction que la guerre portera des grandes choses. Puis il leur souhaite une bonne nuit e s’en va. L’oncle, frappé par son comportement gentil, propose à sa nièce de lui répondre, mais elle lui foudroie avec le regard.
Tout le récit joue sur cette contraposition entre monologues de l’allemand et silences des françaises. Werner von Ebrennac leur parle de son pays, de la musique, de la France, de la littérature, de son amour pour les auteurs françaises, de sa conviction que la France et l’Allemagne ne seront seulement alliée, mais même épousées dans un mariage où la France, avec son amour, pouvait dissiper la violence de l’Allemagne. Plus, il parle souvent de soi-même: ses voyages à travers l’Europe, de sa fiancée qu’il avait refusé de marier.
Toutefois, toutes ses convictions sur la paix entre le deux pays sont détruites lorsqu’il s’en va à Paris pour rencontrer des allemands. Ici il comprend que ses compatriotes ne veulent que la destruction de la France. Quand il retourne