Le service de santé francais en 1914
12 09 2007
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Description de la planche :
(De gauche à droite)
Médecin vers 1900 avec la tunique dolman,
Médecin en grande tenue vers 1910,
Pharmacien en grande tenue vers 1910,
Vétérinaire en tenue de service,
Vétérinaire en tenue de mobilisation en août 14,
Infirmier en tenue de manoeuvre,
Infirmier en tenue de mobilisation en août 14,
Mdédecin en tenue de mobilisation en août 14.
« L’Artillerie Française en 1910-1914L’Infanterie Coloniale » http://www.france5.fr/sante/histoires/W00476/9/ La Grande Guerre
En 1914, l'Allemagne utilise l'assassinat de l'archiduc d'Autriche, François Ferdinand, et de son épouse par un nationaliste serbe comme prétexte pour déclarer la guerre à la Russie. Et en quelques jours, le jeu des alliances plonge presque toute l'Europe dans ce qui sera la Première Guerre mondiale.
Nous sommes le 21 février 1916, c'est le début de la bataille de Verdun. Cet épisode sera le plus sanglant du conflit. Dans les tranchées, 300 000 soldats des deux camps trouveront la mort, 400 000 seront blessés.
Pour faire face à cet afflux de victimes, les services de santé des armées ont dû s'adapter, dans l'urgence. La réparation de ce que l'on appelait les "gueules cassées", la psychiatrie ou encore les "petites curies", ces ambulances radiologiques inventées par Marie Curie, comptent parmi les grandes avancées qui naîtront de la guerre de 1914-1918.
[pic]Des blessures physiques et psychologiques
La chirurgie connaît d'importants progrès durant cette période. La Première Guerre mondiale a été particulièrement dévastatrice. Sur 8 millions de mobilisés, il y a eu 1 million et demi de morts et près de 300 000 mutilés, parmi lesquels 10 000 à 14 000 grands blessés de la face, auxquels a depuis été attribué le nom de "gueules cassées", un terme qui témoigne en filigrane des séquelles graves occasionnées non seulement sur le plan physique mais aussi psychique.