Le serpent qui danse beaudelaire
Le serpent qui danse est un poème qui décrit l’amour et le désir que Beaudelaire éprouve pour cette femme si inaccessible, cette femme qui peut représenter à la fois le bien et le mal. Celle-ci enivre et hypnotise Beaudelaire par sa beauté, sa démarche, ses poses. Il en est fasciné, il la désir mais elle est intouchable. Son regard est sans émotions. Elle se donne et se refuse, elle est ambivalente. Beaudelaire la décrit en rapprochant des oppositions telles que doux/amer ou or/fer pour démontrer sa double facette. Cette femme est comme un rêve et à la fois un mystère. On ressent donc à quel point la femme le trouble et le fascine. Il en est dépendant, mais la craint à la fois. Sa peau miroitante et les ondulations de son corps sont des métaphores pour l’associée au serpent. Le serpent considéré comme un animal maléfique et tentateur dans la religion symbolise le mal, tout comme cette femme. Elle le tente, le charme, l’enivre mais il aime ça. Il y a donc une forme de plaisir associé à ce mal. La dualité de cette femme et la dualité des émotions de Beaudelaire peuvent s’associés aussi au spleen et à l’idéal. Le spleen étant le mal qu’incite cette femme ainsi qu’à l’état d’angoisse dans lequel se trouve Beaudelaire face à ses émotions et l’idéal étant la perfection de la beauté ainsi que l’amour et le désir qu’il éprouve pour elle. Cette femme est sans aucun doute une fleur du