Le secteur d'activité terciaire au Maroc
Certes, le secteur clinique a connu, ces dernières années, une évolution dans notre pays, mais cette évolution reste insuffisante. Au Maroc, les essais cliniques sont rarissimes. Les experts en la matière estiment que le Maroc dispose d’un important potentiel, grâce aux moyens structurels et humains existants, ce qui peut lui permettre de devenir un pôle d’excellence dans le domaine d’activité clinique, toutefois, il reste à la traîne. Ce retard est attribué à plusieurs facteurs, comme l’insuffisance de la formation et l’absence d’une loi réglementant ce secteur prometteur et à forte valeur ajoutée en termes d’innovation au service des patients. On compte 1 médecin par 1650 habitants!
Durant trois jours, ces premières assises seront l'occasion d'aborder plusieurs thèmes concernant le secteur de la santé, notamment l'assurance maladie obligatoire (bilan après huit ans de mise en place), l'instauration du partenariat public-privé et la question de l'ouverture du capital des cliniques privées à des non médecins, indiquent les organisateurs de cette manifestation. Ces assises réunissent, outre les médecins praticiens du secteur, différents intervenants du secteur de la santé (ministère de la Santé, CNOPS, CNSS, assurances,...). Des intervenants étrangers sont également conviés à cette manifestation pour partager leurs expériences, particulièrement dans le domaine de l'ouverture du capital des cliniques aux investisseurs, une tendance qui concerne aujourd'hui plusieurs pays. Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi, a souligné qu'une telle rencontre est l'occasion d'initier un échange des points de vue autour d'une démarche participative dans la perspective d'une politique de partenariat public-privé qui englobe l'ensemble du secteur de la santé, notamment en ce qui concerne le financement, la couverture médicale, les ressources humaines. Il s'agit d'établir le dialogue sur le dossier des