Le second discours
I – Objet et méthode du discours.
Question posée par une Académie, société savante du 18e siècle, lieu de pensée et de débat. Celle de Dijon avait proposé : Qu’elle est la source de l’inégalité parmi les hommes et est-elle autorisée par la loi naturelle ?
Changements apportés par Rousseau : * Source -> Origine = historique, non pas de quoi découlent les inégalités, mais leur histoire comment elles sont apparues. Fondements = perspective normative. * Elargissement : on ne peut pas répondre à cette question si on ne s’est pas interrogé sur ce qu’est l’Homme. Le questionnement politique doit être articulé avec le questionnement anthropologique. Inégalité = trait caractéristique de la vie sociale de l’Homme ; il veut donc rendre compte de la vie en société en général, avec également deux autres traits : servitude et conflictualité.
* Les parties ne sont pas une simple chronologie, elles ne correspondent pas à la même question, ce sont deux moments de l’enquête qui supposent deux approche méthodologiques différentes. La méthode dans la 1ere partie correspond à une phase négative et régressive car il va falloir faire abstraction de tout ce qui se rapport à l’Homme social. Revenir par le biais de la fonction à un temps ou l’Homme ne vivait pas en société : on dépouille l’Homme. Tradition jusnaturaliste : philosophes qui pensent le droit à partir de l’Etat de nature. Ici le tableau de l’Homme dans l’Etat nature, ce n’est pas seulement une manière de démonter la société pour penser le passage à la société et ses raisons mais c’est une perspective historique (on ne dissout pas les sociétés, mais on part du tout début pour aller à la fin et arriver au constat ; chez Hobbes on part de la fin pour remonter) plus que théorie (on ne cherche pas les fondements des sociétés telles qu’elle existe mais comment elles devraient être). Il va pousser la démarche des autres philosophes pour