le réalisme
I) Le mouvement réaliste :
Le XIXème siècle est celui du roman, de sa montée en puissance. C'est le siècle du réalisme.
Des exemples d'oeuvres et auteurs : Madame Bovary de Flaubert, Le Père Goriot ou Le Colonel Chabert de Balzac, La Bête humaine ou L'Assommoir de Zola, Les Misérables d'Hugo, ou encore La Petite Fadette de George Sand.
Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C’est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques.
En effet, il s’intéresse à ce que nos sens perçoivent et décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont dignes d’être des sujets littéraires et qu’ils doivent être rendus de manière véridique. C’est ainsi qu’émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l’influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales.
Types sociaux
· Exclus
· Marginaux : pauvres, alcooliques, prostituées, etc.
· Bourgeois médiocres
Rapport des classes
· Exploitation des ouvriers, du prolétariat, par les riches bourgeois
· Impossibilité d’échapper à la misère, de changer de classe
· Déchéance toujours possible
Mœurs
· Ambition – égoïsme – hypocrisie
· Perte des valeurs morales au profit des valeurs capitalistes
· Tares héréditaires (la physiologie influence la psychologie)
· Soumission aux impulsions, aux passions viles
· Impossibilité de l’amour
II) Le héros réaliste :
Des personnages-types, proches du lecteur, ancrés dans la réalité sociale dont les motivations sont simples et familières. Le registre réaliste montre des personnages modestes qui aspirent à un bonheur simple. Mais il montre également des