Le réalisme peinture et littérature
Terme « réalisme » nait en art, années 1850, peintre Courbet et romancier Champfleury. Mais le mot est appliqué aux deux grands romanciers de la génération précédente : Balzac et Stendhal.
Le réalisme sous la Monarchie de Juillet
Années 1830 : forte tendance « réaliste ». Originalité de Balzac, Stendhal ou George Sand : faire naître leurs intrigues des bouleversements issus de la Révolution française et de tenter de décrypter les nouvelles « espèces » sociales qui sont apparues.
L’urbanisation croissante de la France conduit romanciers et dessinateurs à explorer le monde des villes surtout Paris.
Développement sciences naturelles (Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire) n’est pas pour rien dans la tendance « réaliste » du roman français ainsi que le développement lithographie et caricature.
L’école réaliste
Terme « réalisme » employé en 1855 par référence à la peinture de Courbet. Celui-ci peint les hommes de son temps.
Jean-François Millet + Rosa Bonheur : représentation vie paysanne proche des réalistes.
Champfleury reprend terme de « réalisme » à son compte et rassemble groupe de romanciers qui tenteront de poursuivre l’œuvre balzacienne. C’est en marge du mouvement, avec des auteurs comme Flaubert ou les frères Goncourt que vont naitre des œuvres d’envergure.
Dickens : Angleterre
Tourgueniev : Russie prennent la voie d’un réalisme social
Le réalisme « artiste »
Flaubert refuse étiquette de réaliste mais Madame Bovary 1857 : roman réaliste aux prises avec la société, Education Sentimentale (1869) et Un cœur simple (1877) ; il cherche a produire une œuvre d’art.
Frères Goncourt : perception très esthétique du roman, ils proposent une « écriture d’artiste », loin des facilités du style de Champfleury.
Qu’est-ce que le réalisme ?
Intérêt pour le monde matériel et notamment les lieux et l’apparence extérieure des personnages.
Attention portée à l’aspect social des situations et des perso. Classes populaires laissées de côté.
Goût pour la