Le réalisme : "le miroir de la vie"
Il naît au moment de la Révolution de 1848 dans une société matérialiste ; les banques et les industries se multiplient et cela amène à un prolétariat important. Les intellectuels, eux, se passionnent pour les sciences.
L'auteur réaliste cherche à dépeindre une réalité sans artifice ni idéalisation ; il souhaite atteindre la même sincérité que la photographie naissante et se propose d'être l'historien des moeurs de son époque. On dit du réalisme que c'est la littérature du vrai ; elle ne doit pas être conforme à la bienséance mais elle doit tout montrer.
Le réaliste choisit ses personnages dans la classe moyenne principalement. Ses personnages récurents sont :
- Le jeune homme ; ambitieux et arriviste, il peint une société dominée par le pouvoir et l'argent.
- La femme mariée ; qui sert à peindre la condition de la femme.
- La figure populaire ; c'est la plus valorisée, elle occupe les premiers rôles après avoir été longuement délaissée.
- Le bourgeois ; souvent décrit comme l'incarnation de l'étroitesse d'esprit.
Ses thèmes récurents sont eux :
- Le pouvoir et l'argent.
- Le corps (érotisme, sensualité, souffrance : aucune pudeur).
- La médecine et la maladie.
- L'absence de spiritualité (négation de Dieu ...).
Le chef de file du réalisme est Champleury avec Le Réalisme (1857) ou Balzac avec Avant-propos de la Comédie Humaine (1842).
Ses principaux auteurs sont :
- Stendhal : Le rouge et le noir.
- Maupassant : Bel Ami ; Une vie ; Pierre et Jean.
- Flaubert ; qui a refusé l'étiquette du réaliste et a renié le titre de chef de file de ce courant lui fait atteindre son apogée avec Madame Bovary.
Dans la continuité du réalisme, s'inscrit le naturalisme accentuant le côté scientifique. Son chef de file est Zola avec Le Roman Expérimental.
En peiture, là aussi