Le Réalisme et le naturalisme
Courant artistique apparu en Italie et en Allemagne, qui se développe entre 1848 et 1890 en réaction à l’idéalisme et au lyrisme du romantisme. Stendhal, Balzac et Flaubert en font partie.
Les mutations sociales dues au progrès ont une influence sur le regard et l’inspiration des artistes. Il leur semble important de représenter la société et le monde économique tels qu’ils sont, en pleine transformation, sans les embellir.
Ainsi, à côté des grands auteurs réalistes (Balzac, Flaubert, Maupassant, Stendhal, Zola, …), s’expriment de grands peintres, tel que Courbet.
Principes :
La reproduction la plus fidèle possible de la réalité.
Le romancier, comparable au savant, applique les méthodes des sciences expérimentales et de la philosophie positiviste.
Thèmes :
L’influence du milieu sur l’individu.
Les mœurs d’une époque, d’une classe, éclairées par le contexte historique, politique et social.
La vie urbaine et provinciale.
Les misères sociales mais aussi l’ascension sociale.
Forme :
Roman « objectif » à la 3e personne.
Intrigues tirées de fait divers.
Description du milieu.
Goût de la documentation et des termes précis.
Langage approprié au personnage et à son milieu dans le dialogue.
Recherche du fait « vrai ».
Le Naturalisme
Mouvement littéraire et artistique (peintre) de la fin du Second Empire, il naît de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie. Y participent notamment Zola, Maupassant, Daudet et les Frères Goncourt.
Ce mouvement accorde une importance primordiale aux motifs d’époque, à la nature exactement perçue dans de grandes fresques champêtres, et surtout au monde paysan ou ouvrier, plutôt qu’à peindre des scènes historiques, allégoriques ou mythologiques. Il vise donc à reproduire une réalité objective, voire sociale, puisqu’il remet l’anonyme au centre de la toile, du roman ou de la nouvelle.
Avec les Réalistes et les Naturalistes, ce n’est pas la technique qui devient révolutionnaire, mais