Le rsa relance la politique d’insertion professionnelle ?
Le RSA est entré en vigueur le 1° janvier 2009 en métropole et le 1° janvier 2011 dans les Départements d’outre-mer. Celui-ci remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour a l’emploi.
Le RSA a été mit en place pour encourager l’activité professionnelle en assurant un complément de revenus qui permet de gagner plus qu’avec les seules prestations sociales. Mais depuis sa mise en place, la réinsertion professionnelle est-elle plus importante ? Certes, le RSA permet une réinsertion sociale et active des travailleurs aux revenus modestes mais de part son mode de calcul, il induit un effet pervers sur le travail, en développant la prolifération du travail à temps partiel. La première partie présentera le RSA et la réinsertion professionnelle et sociale qu'il engendre, la deuxième partie analysera les effets pervers du calcul de celui-ci sur les entreprises.
Le Revenu de solidarité active est devenue une aide indispensable et plus pratique pour les travailleurs à bas revenus.
Le RSA, perçu par près d' 1.85 million de foyers fin février 2011, se décline en deux volets : le RSA socle, qui remplace le RMI et l'API, et le RSA activité, qui vient compléter un petit salaire.
Ainsi, les travailleurs en dessous du seuil de pauvreté, peuvent percevoir une compensation financière, leurs permettant de retrouver un niveau de vie supérieur et ainsi pouvoir sortir de la précarité.
Quand une personne gagne 100 euros de salaire, elle ne perd plus que 38 euros de son allocation, alors qu'elle en perdait 100 avec le RMI
Certes le RSA est une allocation faite pour aider les travailleurs à bas salaire mais elle engendre un effet pervers sur le marché du travail : le développement du travail partiel. Ainsi, le RSA s'appuie sur un montant de base correspondant au RMI auquel on