Le rouge et le noir
La scène que nous allons analyser provient du chapitre 18 << Un roi à Verrières>>, du Livre le Rouge et le Noir, écrit par Stendhal en 1830.
Durant ce chapitre, une parade équestre est organisée pour la venue d’un Roi. Madame de Rénal arrive à y faire introduire Julien Sorel et il peut ainsi, pour quelques heures, réaliser son rêve le plus cher : s’identifier aux officiers de napoléon. Dans le passage étudié, l’abbé Chélan le fait participer à l’office religieux qui se tient à Bray-Le-Haut en l’honneur des reliques de saint Clément. Julien part chercher l’évêque d’Adge, qui doit célébrer la messe, et le surprend devant son miroir où il s’exerce à donner des bénédictions d’un air irrité. Julien est impressionné par tout ce qui l’entoure.
Une fois arrivée à l’appartement de l’évêque, Julien très impressionné et touché, rentre dans une <<immense salle gothique>> (v.12) et découvre à partir de ce moment-là un nouveau monde, très riche qu’il ne connaissait pas auparavant. Lors de la description de la salle, nous pouvons constater que parmi les <<stalles de bois richement sculptées>>(v.19) ou encore <<un miroir en acajou>>(v.25), Julien est entouré par des meubles anciens de grande valeur, qui montrent la vraie noblesse et la beauté des lieux.
Dans l’appartement, le jeune homme fait aussi face à des laquais bien <<chamarrés>> (v.1) et se montre envers eux d’une <<humeur hautaine>> (v.6). Julien se sent irrité par les laquais, car il est à la base comme ces personnes. Mais il ne veut, après tout, pas en faire partie et veut se montrer supérieur à eux, en leur précisant qu’il <<avait le privilège d’être admis auprès de l’évêque officiant>> (v.5).
L’évêque d’Adge situé à trois pas du miroir en acajou, se donne un << irrité>> (v.29) et <<fâché>> (v.46) lorsqu’il exécute