Le romantisme
Dans l'extrait « La ronde et autres faits divers », Jean-Marie le Clezio commence par décrire les lieux, que l'on peut qualifier de peu accueillants. En effet, dès la première phrase, l'auteur utilise une métaphore « fleuve sec » qui connote un endroit aride, privé d'eau. Puis, il poursuit sa description du paysage qui semble envahit par les immeubles en utilisant un adjectif quantitatif « des dizaines » ligne 2. De plus, l'utilisation du champ lexical « béton » ligne 2, « goudron », « pierres », « routes » ligne 3 , « ponts », « galets » ligne 4 met en évidence l'absence de verdure. On remarque aussi que l'auteur compare les immeubles à des « grandes falaises » ligne 2 dans le but d'impressionner par la hauteur et donner une image imposante de ces bâtiments. L'expression « de béton gris » ligne 2, connote la laideur, la froideur, la tristesse et l'uniformité des immeubles. L'emploi de l'adjectif « debout » personnifie ces constructions. Ensuite, l'utilisation d'un champ lexical des lieux « sur les esplanades de goudron, dans tout le paysage de collines de pierres, de routes, de ponts » lignes 2 et 3, indique l'envahissement par la cité de tout l'espace aux alentours. Par ailleurs, l'utilisation de la métaphore « le lit de galets poussiéreux du fleuve » renforce la notion de sécheresse de longue date évoquée au début du texte. De plus, on remarque une contradiction dans une seconde métaphore à travers laquelle l'auteur évoque à la fois la légèreté et la lourdeur de la fumée qui s'échappe de l'usine de crémation « laisse flotter un nuage âcre et lourd » ligne 5. L'adjectif « âcre » renforce l'impression d'étouffement et d'asphyxie. Enfin, on remarque l'utilisation du terme « ici » ligne 5 par opposition au mot « loin » ligne 5, ce qui accentue la notion de distance, d'éloignement. La gradation à travers l'anaphore « loin des hommes » lignes 5,6 et 7 permet d'insister sur le fait que c'est un endroit non seulement perdu, retiré mais