Le roman, un mensonge qui dit vrai
« L'art du roman est de savoir mentir » affirme Louis Aragon dans J'abats mon jeu en 1959. V
I) L’art du mensonge dans le roman
a) La fiction relève de l'illusion
b) Le recours à l’imagination
c) La nécessité de mentir dans l’art romanesque
II) La fiction n’est pourtant pas un mensonge au sens moral
b) Elle permet de laisser entrevoir la réalité de façon plus compréhensible
c) Le réalisme n’est qu’embellissement
d) Le récit fictionnel de personnages, un moyen de mieux percevoir les hommes
III) La fiction ne s’éloigne pas totalement de la vérité
a) La fiction peut permettre l'expression d'une vérité : celle du romancier
b) Le roman historique
c) la fiction sert parfois les intérêts de la vérité.
Le roman se définit comme une œuvre littéraire en prose portant sur l'imagination, généralement longue, et faisant vivre et évoluer dans un espace des êtres de papier, des personnages donnés pour vrais, qui se réalisent tout au long du récit. Fiction narrative, le roman n'est pas tenu d'obéir à des règles, ce qui lui laisse un certain champ d'ouverture. On se pose souvent la question de la véracité d’un récit romanesque. Nombreuses ont été les critiques concernant ce genre. On l’accuse surtout au XVIIIème siècle de mentir, de s’opposer à la réalité. Le roman a souvent souffert de sa comparaison avec l’histoire. Louis Aragon, dans J’Abats mon jeu, publié en 1959 a d’ailleurs affirmé que ‘’l’art du roman est de savoir mentir’’. Le mensonge est-il ce qui caractérise le plus le roman et qui fait de lui ce genre si prisé ? En effet, dans quelle mesure juge-t-on qu'un roman est mensonge ou non ? Qu'est-ce qui l'établit dans la vérité ? Dans ‘’sa’’ vérité ? Peut-on vraiment parler de ‘’mensonge’’