Le rire
Tout d’abord, l’homme appartient à la nature, car il en est dépendant.
Rédaction :
Certes, l’homme dépend de la nature car c’est bien elle qui fournit l’abris, l’alimentation, l’énergie… mais la dépendance n’est pas l’appartenance stricte dans ce contexte car la nature n’est ni plus ni moins que le milieu dans lequel évolue l’Homme or le milieu ne peut pas posséder l’individus, il n’en est que le cadre, la limite. Les moyens que se donne l’homme pourraient lui permettre d’élargir les limites de ce cadre (en faisant un peu de science-fiction nous pourrions effectivement imaginer que l’humanité quitte un jour la terre pour s’installer ailleurs), le milieu de l’homme n’est pas strictement figé du fait de la capacité de l’homme d’inventer des solutions. Par contre, je ne suis pas convaincu que cette capacité à trouver des solutions soit une bonne excuse pour continuer à maltraiter la nature.
Inter :
L’homme et la nature sont intrinsèquement liés et donc l’homme est la nature.
Rédaction :
Sur ce point, je ne peux qu’être relativement d’accord car comme je viens de le dire, la nature, le milieu fourni à l’homme ce qui lui est nécessaire pour vivre (et n’en déplaise à certain, l’industrie n’est pas encore prête à synthétiser des steak ;) ). Par contre, je ne suis pas convaincu sur le fait de dire que l’homme est la nature, sur le principe même que la nature est le milieu de l’homme et que ce faisant ce sont deux éléments d’un ensemble plus vaste. Vue du fond de l’espace la terre peut être cet ensemble (ou le système solaire ou notre galaxie…) mais nous ne serons jamais nous-même la galaxie, la terre ou même la nature. Nous serons une composante de l’élément supérieur. Dans le même ordre d’idée, nos cellules ne sont pas nous, elles sont parties de l’ensemble être humain. Partant de ce point de vue, nous pouvons considérer que l’homme et la nature sont un tout que l’on nomme l’être est possible si l’on se place d’un point de vue relatif (celui qui ne