Le retro marketing
Le psychanalyste Patrick Estrade témoigne dans son livre La maison sur le Divan, "La nostalgie actuelle n'est pas un épiphénomène". Les francais se sentent piégés et aveuglés par la société d'hyper consommation et veulent revenir aux choses essentielles. Mais le grand bazar consumériste n'est pas seul en cause. L'effondrements des deux tours en 2001 a également marqué les esprits. La menace terroriste suivi du krach financier ont ébranlés les convictions. Dans la tourmente d'un avenir incertain, tous ce qui ramène à la sensation du passé séduit. La reconquête d'un temps révolu traduit un repli.
Les baby boomer
La nostalgie serait le signe d'un vieillisement de la population et des mentalité. Ces prémices ne datent pas d'hier, déjà à la fin des années 1990, plus de a moitié de la population s'affirmait "en quête d'authenticité". Les marques se positionnent de plus en plus dans le registre de la nostalgie. Cela s'explique par le besoin de réassurance des consommateurs et le vieillissement de la population. Les seniors longtemps boid"s par la publicité, reviennent sur le devant de la scène. La vie ne s'arrête pas à 60 ans, on a plus de temps libre. Quelques entreprise l'ont compris. Les seniors sont des clients à part entière.
Les adulescents
Ce mot provients de la contractions entre le mot adulte et le mot adulescent. Il désigne les personnes qui ont généralement environ une trentaine d'année et qui vivent encore dans le monde de l'enfance. Ils représentent 13% de la population francaise. Ils témoignent d'une énorme nostalgie de leur enfance. Le marché de la consommation régressive est en pleine croissance depuis une dizaine d'année. La société devient une société de consolation et no plus de consommation. Le phénomène n'est pas nouveau mais le mouvement