le respect
1/ Référence du livre :
« Balzac et la petite tailleuse chinoise » est le premier roman de l’écrivain franco-chinois Dai Shiji, né en 1954 dans la province de Fujian, en Chine. De 1971 à 1974, victime comme des centaines de milliers d’autres jeunes citadins de la Révolution Culturelle, il est envoyé au camp de rééducation dans la province de Sichuan en tant qu’intellectuel bourgeois. A la mort de Mao Zédong en 1976, il entre à l’université, suit des études d’histoire et de l’art. Puis, il fait une école de cinéma avant de réussir un concours qui lui permet de partir pour la France en 1984, il a réalisé trois longs métrages (Chine, ma douleur en 1989 ; Le mangeur de lune en 1994 ; Tang, le onzième en 1998). Il prépare actuellement un nouveau film, Les filles du botaniste chinois.
Ce livre a été publié en 2000 aux Éditions Gallimard. 4/ Jugement personnel sur le roman : Tout d’abord, ce roman est à la fois une histoire d’amour et et une histoire culturelle. Mais aussi on peut le considérer comme une autobiographie car l’auteur a vécu également sous la Chine de Mao. On y voit dans ce roman le narrateur qui critique le régime totalitaire de Mao, surtout au sujet de l’interdiction des livres réactionnaires (des livres considérés comme réactionnaires : en réalité, ils ne le sont pas) sauf celui de Mao. Je trouve que cette interdiction est cruelle et injuste pour ces jeunes qui commencent juste à savoir lire un livre, à aimer la littérature lorsque la politique de Mao les a interdit. Ils n’ont plus rien pour approfondir leur connaissance littéraire. « A l’âge où nous avions enfin su lire couramment, il n’y avait plus rien à lire. p.66 » J’ai aimé le personnage du narrateur car c’est un garçon bien, honnête, loyal. Ce qui est le plus important encore c’est qu’il n’a pas trahi la confiance aveuglante de Luo, pourtant le narrateur a reconnu lui-même que Luo lui a confié une chose très