Le renard
*** L* L* Le renard maîtrise lui aussi parfaitement la conduite de son discours. En bon flatteur, il va valoriser l’interlocuteur (« trop bon roi », « vos scrupules », « vos délicatesses ») tout en dénigrant ses victimes par antithèse, ce que va souligner l’emploi d’une gradation (« moutons, canailles, sotte espèce ») au vers 36. Il transforme le verbe « dévorer » employé par le lion (v.
26) par le terme «croquer » (37) beaucoup plus léger. Progressivement, la faute est déplacée sur la victime, en particulier « le berger », « digne de tous les maux » (40). L'expression « sotte espèce » paraît anticiper l'intervention de l'âne.e renard maîtrise lui aussi parfaitement la conduite de son discours. En bon flatteur, il va valoriser l’interlocuteur (« trop bon roi », « vos scrupules », « vos délicatesses ») tout en dénigrant ses victimes par antithèse, ce que va souligner l’emploi d’une gradation (« moutons, canailles, sotte espèce ») au vers 36. Il transforme le verbe « dévorer » employé par le lion (v.
26) par le terme «croquer » (37) beaucoup plus léger. Progressivement, la faute est déplacée sur la victime, en particulier « le berger », « digne de tous les maux » (40). L'expression « sotte espèce » paraît anticiper l'intervention de l'âne.e renard maîtrise lui aussi parfaitement la conduite de son discours. En bon flatteur, il va valoriser l’interlocuteur (« trop bon roi », « vos scrupules », « vos délicatesses ») tout en dénigrant ses victimes par antithèse, ce que va souligner l’emploi d’une gradation (« moutons, canailles, sotte espèce ») au vers 36. Il transforme le verbe « dévorer » employé par le lion (v.
26) par le terme «croquer » (37) beaucoup plus léger. Progressivement, la faute est déplacée sur la victime, en particulier « le berger », « digne de tous les maux » (40). L'expression « sotte espèce » paraît anticiper l'intervention de l'âne. Le renard maîtrise lui aussi parfaitement la conduite de son discours. En bon flatteur, il va