le renard le loup et le cheval
Cette fable s’inspire d’un apologue de Mathurin Régnier dans « Satire ». Cette fable évoque encore la ruse. Mais dans ce cas, le renard n’est pas le seul concerné, en effet, le cheval utilise également ce stratagème contre le renard et le loup. D’ailleurs, le cheval agit comme le coq dans « le coq et le renard ». Par contre, dans cette dernière, il se croyait supérieur et il fut puni, alors que dans la fable présente, il envoi le loup au danger sans être puni lui-même (c’est peut-être l’expérience des autres fables qui lui a servi).
Cette fable rassemble trois personnages :
- Le loup est utilisé par le renard, qui rusé, ne veut pas se faire piégé. Le loup est naïf, sûr de son savoir et sa fierté l’entrainera à se faire blesser.
- Le cheval semble au début, une proie idéale pour la ruse du renard. Mais on s’aperçoit rapidement que le cheval est plus futé qu’il n’en a l’air. Il joue au même jeu que le renard.
- Le renard : toujours caractérisé par son talent pour la duperie, on pense que celui qui va souffrir est le cheval mais en fait c’est son ami le loup qui sera le dindon de la farce. Cette fois-ci malgré tout il ne sortira pas victorieux cependant il n’est pas ridicule comme dans « le coq et le renard ».
La morale de cette fable est dite par le renard, ce qui est un comble car c’est souvent sur ses traits de caractère que Jean de La Fontaine base ses morales. On trouve dans cette fable la flatterie comme dans « le corbeau et le renard », c’est elle qui permet au renard d’atteindre son but, ne pas être puni. Cependant ce n’est pas le sujet de la morale, elle n’est présente que comme instrument pour montrer qu’il ne faut pas faire confiance à n’importe qui. La morale est qu’on ne peut pas se fier à quelqu’un qu’on ne connait pas et parfois même a ceux qu’on pensait connaitre.