Le refus de faire de la culture un bien commercial
La culture apprend l'éthique sous différentes formes : ce qui peut paraître paradoxal. En effet pourquoi vendre un produit qui par éthique ne se vend pas ou ne devrait pas se produire matériellement ? Le refus de commercialisation de la culture est compréhensible reste à en dégager les raisons, sa traduction concrète et relever la question de commercer pour partager.
Pour l'éthique
a) Dans les sociétés occidentales
Tout d’abord, il est impossible de fixer, par éthique, un prix à une culture, celle-ci ne peut pas être considérée comme un bien ou un service. La culture n’a pas de valeur déterminée, alors on peut considérer la culture comme bien immatériel. En effet, dans cette optique, une culture ne se vend pas et donc ne s’achète pas. Mais aujourd’hui la culture est devenu un bien de consommation. La culture devrait être gratuite car publique : toutes les catégories sociales n’ont pas les moyens de se permettre « d’acquérir de la culture » c’est-à-dire de visiter des musées, aller au théâtre, aller au cinéma, acheter ou même louer des livres. En effet, la population la plus démunie ne s’intéresse pas en général à certaines formes de culture car elle n’en a pas les moyens financiers, ni l'intérêt. Rendre au moins une partie de la culture gratuite permettrait à ces derniers de pouvoir découvrir la culture et donc d’avantage s’y intéresser. Mais toutes les personnes, quelque soit leur catégorie sociale « consomment de la culture » inconsciemment, par exemple en regardant la télévision. En outre, on observe que lors des évènements culturels gratuits, les foules sont beaucoup plus grandes que lors des événements culturels payants. Cela montre que les toutes les personnes s’intéresseraient d’avantage à tous les types de cultures s’il seraient gratuits ou peu couteux. L'intérêt pour la culture existe ! Cette idée nous montre également que ces personnes voient un obstacle