Le rat et l'huitre
Trois axes :
- Les motivations du rat
- Les illusions du rat
- L’échec du rat
1- Les motivations du rat La fontaine présente dans cette première partie, un rat des champs, ce qui sous entends que l’auteur effectue une distinction nette entre les rats des villes et les rats des champs. La reprise du terme « rat » accentue la présentation péjorative qui a été commencée d’autant que dès le premier vers, La Fontaine nous le présente doté de « peu de cervelle ». Avide d’autonomie, La Fontaine nous présente un rat « soul » (adjectif soûl) excédé par son quotidien et ne souhaitant qu’une chose : « abandonner son trou ». • « Trou » : péjoratif, symbolise un lieu isolé de tout, à l’écart. En outre, vers 3, visualisation en crescendo qui souligne la routine : « le champs, le grain, la javelle » La Fontaine propose au lecteur la vision d’un rat sur le point de quitter pour la première fois le domicile parental et de s’émanciper plein de certitudes et de prétentions comme l’atteste la présence en début du vers 5 de l’adverbe « Sitôt » qui confère à un caractère immédiat, précipité et peut être puéril. Le vers 6, enfin, met en scène la première réaction du rat, réaction exclamative, enthousiaste à la vue des deux adjectifs « grand » et « spacieux » qui s’opposent à son « trou ». Description de l’huître du vers 21 à 25. C’est une description laudative qui met en valeur l’huître : deux façons de faire cette description. - Les verbes utilisés présentent une huître qui semble apprécier les plaisirs simples de la vie. (« Réjouie » et « épanouie »). - Le sens olfactif est en éveil : « humait » et « respirait » vers 24 - Deux éléments naturels : le « soleil » et le vent : « zéphyr ». - Enfin, adjectifs « blanche, grasse » qui permettent d’envisager une huître prête à être dégustée.
A travers cette description l’auteur a su marquer une différence nette entre un rat présenté comme prétentieux et