Le rapport de brodek les personnagese
Brodeck
C’est le personnage principal du roman, mais on ne connait pas son nom complet, ni son âge, ni sa nationalité. On peut cependant supposer qu’il approche de la trentaine puisqu’il a eu le temps de commencer des études, de se marier et de revenir habiter dans le village.
C’est un enfant orphelin qui a été recueilli devant une maison en ruine par Fédorine, dans un pays dont on ne connait pas le nom. La femme l’a pris en charge et ils se sont arrêtés tous deux dans le village où ils vivent encore aujourd’hui.
Montrant des dispositions pour les études, Brodeck a été envoyé à l’université de S. par le reste du village. Là-bas, il a rencontré Emélia qu’il a épousée. Mais la guerre est venue ruiner ses projets. Parce qu’il venait d’un pays étranger, il a été déporté dans un camp où il a été réduit à l’état animal, obligé de se comporter comme un chien, marchant à quatre pattes, portant collier et laisse, et mangeant dans une gamelle : « Les gardes ne m’appelaient plus Brodeck mais Chien Brodeck. » (p. 30) Brodeck a cependant réussi à survivre à cet enfer et est rentré au village.
Malgré son horrible expérience, il n’est pas amer et il ne juge pas les hommes. C’est un être profondément sensible et sage. Il a appris à observer les comportements humains et à les décoder. Il a des mots pleins de bon sens pour expliquer les faits et son rapport est basé sur la vérité : « J’ai fait simple. J’ai tenté de dire sans trahir. Mais je n’ai rien maquillé. Je n’ai rien arrangé (…). » (p. 357)
L’Anderer
C’est un homme sans âge, aux boucles blondes, au visage enfantin et aux joues rebondies : « Son visage avait toujours un grand sourire, un sourire qui remplaçait souvent les mots dont il était économe. Ses yeux étaient très ronds, d’un beau vert jade, et sortaient un peu de sa tête, ce qui rendait son regard encore plus pénétrant. » (p. 24) Sa mise dérange les villageois : il n’est pas habillé comme eux et porte des vêtements de tissus précieux,