le racisme
Or, la théorie de la hiérarchie des races, aussi bien que celle de la pureté des races, est dépourvue de tout fondement scientifique. La science nous apprend qu’il n’existe aucun rapport entre les caractères physiques et les aptitudes intellectuelles des individus ; que les différences intellectuelles innées entre les divers groupes raciaux sont moins grandes que les différences existant entre les individus d’une même race. On a d’ailleurs remarqué que ceux qui ont tenté de justifier l’idée d’une hiérarchie sont tous arrivés à la conclusion que le groupe ethnique dont ils faisaient partie était supérieur à tous les autres.
En tant que doctrine, le racisme c’est constitué à la faveur de considérations pseudo scientifique. Son extension a été favorisée par le développement des moyens d’information.
En tant que passion, le racisme a été scientifiquement analysé, et on a tenté d’en comprendre l’origine. Il semble bien lié à des troubles de la personnalité, à un défaut de l’équilibre, à un état névrotique.
En effet, le raciste est, en générale, un homme réprimé qui souffre d’un complexe d’infériorité et d’impuissance. Ces sentiments s’atténuent lorsque le raciste décide qu’il est supérieur à certains individus appartenant à certaines races. Ces individus « inférieurs », il a donc le droit de les mépriser. Le mépris engendre la haine, et le complexe d’infériorité et d’impuissance est surmonté par l’agression. Il est, je crois, nécessaire de noter que si les facteurs psychologiques jouent un rôle important dans la genèse du racisme, celui-ci est favorisé par toute une série d’éléments, en particulier, par les inégalités de toute sorte, par la ségrégation, qui