Le qatar
La société actuelle s’est créée une dépendance au pétrole et au gaz, qui sont devenus deux éléments vitaux, au même rang que le besoin de boire ou de se nourrir. Le Qatar possède un fort potentiel pétrolier ainsi que gazier. En effet, cette presqu’île située dans le Golfe Persique est, comme ses voisins (Arabie Saoudite, E.A.U), dotée de grandes ressources pétrolières, elle possède 4 champs pétrolifères principaux : Un à l’ouest, deux autres champs offshore et un quatrième, à Al-Bunduq, qui est divisé entre les qataris et Abu-Dhabi. La société qui exploite ces puits de pétrole, Qatar Petrolium, appartient à l’Etat et exécute les tâches primordiales afin qu’elle assume seule les coûts de production. La réserve pétrolière qatarie est estimée à 25,9milliards de barils soit 1,9% des réserves mondiales. Le Qatar déploie donc des efforts monumentaux afin de maximiser le développement du secteur de production. Cela lui a fait atteindre en 2011 la barre des un million de barils par jours. La micro-monarchie qatarie est surtout la troisième réserve mondiale de gaz naturel liquéfié, derrière la Russie et l’Iran, mais en est le premier exportateur mondial avec des chiffres qui ne cessent d’augmenter. En 2010, le Qatar exportait 76,1 milliards de m3, en 2011, il en exportait 102,6milliards de m3, soit 35% d’augmentation en un an ! EN revanche, le Qatar va être confronté à un problème : les spécialistes annoncent qu’en 2053, c’est-à-dire dans 40ans, il n’y aura plus de pétrole. C’est dans ce but que les compagnies pétrolières s’activent pour pallier l’épuisement des gisements avant que les coûts de production de flambent dans les années à venir. L’enjeu est énorme et le temps presse car l’Agence internationale de l’énergie estime que la