Le père goriot
Le roman Manon Lescaut , de l'Abbé Prévost de l'édition « Étonnants classiques » publié en 1731 parle d'une passion amoureuse. L'œuvre raconte l'histoire de la vie du narrateur Renoncourt. Des Grieux raconte sa rencontre avec Manon Lescaut. Cet extrait est la première rencontre et le coup de foudre entre Le Chevalier Des Grieux et Manon mais qui finira par un drame.
L'incipit s'ouvre sur un regret de la part de Des Grieux, le coup de foudre est représenté comme un jugement péjoratif, car le narrateur commence par « Hélas! Que ne le marquais-je un jour plus tôt ! » (ligne 1). On a l'impression que Des Grieux a commis une faute et qu'il regrette. Cette phrase nous laisse déjà penser à une triste fin. Durant tout l'extrait, Des Grieux va accumuler des excuses et tenter de se justifier et se faire passer pour une personne sage sans aucune expérience amoureuse comme le montrent ces termes « Nous n'avons d'autre motif que la curiosité » (ligne 6) ou encore « moi, qui n'avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d'attention » (ligne 12).
Ensuite, dans le texte le portrait physique de Manon est non détaillé. Elle décrite telle une « jeune » « fille » « charmante » « moins âgée que moi », et enfin plus expérimentée » (ligne 26). En revanche, son portrait moral est beaucoup plus garni que celui du portrait physique, c'est le cas de « elle fait bien plus expérimentée » (ligne 26). Manon se démarque des femmes "Il en sortit quelques femmes, qui se retirèrent aussitôt. Mais il en resta une, fort jeune, qui s'arrêta seule dans la cour".
De plus, une répétition de l'adjectif « charmante » (ligne 11) est employé deux fois dans le passage qui qualifie Manon Lescaut par exemple « elle me paru si charmante » (ligne 11) et également « […], un air si charmant de tristesse » (ligne35);
Cet adjectif approprié à Manon peut avoir deux sens, elle peut être à la fois jolie et ensorceleuse, car