Agent des services secrets français, Josselin Beaumont est envoyé au Malagawi (petit pays d'Afrique censé synthétiser les anciennes colonies d'AOF à l'aube des années 1980 et la politique africaine de la France), pour y abattre le président Njala, dictateur local et ennemi des intérêts français. Entre temps, la situation politique ayant changé, les services secrets français n'ont plus aucune raison de faire abattre Njala et, plutôt que de simplement le rappeler, dénoncent Beaumont au président Njala. On arrête Beaumont, on le drogue pour obtenir des aveux, on le juge puis le condamne pour haute trahison à une longue peine de travaux forcés dans un bagne où il sera torturé. Deux ans plus tard, parvenant à s'évader, Joss rejoint Paris où il n'a plus qu'une idée en tête : se venger de ses supérieurs tout en accomplissant sa mission initiale : abattre Njala. Cette mission, Joss a l'intention de l'exécuter lors du voyage diplomatique de celui-ci en France. Avisée de son plan, l'ancienne hiérarchie de Josselin commence à passer des nuits blanches. Le redoutable commissaire Rosen, avec son équipe, va tout mettre en œuvre pour « stopper » Beaumont. Rosen échouera dans sa traque et sera abattu par Beaumont. Désormais, ce dernier aura le champ libre pour poursuivre jusqu'au bout sa mission. Faisant momentanément croire à sa mort, alors que c'est Rosen qui se trouve à la morgue, il prend en otage Farges, un subalterne de Rosen qui a découvert la véritable identité du mort, pour arriver jusqu'à Njala, abrité dans un château. Un tour de passe-passe : Joss donne son revolver vide à Njala et l'attire vers la fenêtre. Ce dernier ne peut s'empêcher de le pointer sur Joss. À ce moment, Farges, croyant que c'est Beaumont qui tient le revolver, abat malencontreusement le président Njala. Alors que Beaumont s'apprête à quitter les lieux en hélicoptère, le ministre, pressé par le colonel Martin, donne finalement l'ordre de le « stopper ». Ce sera chose faite quand le colonel Martin