Le problème de l’évaluation des gains et des efforts
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DÉCOUVRIR L'Alliance Renault-Nissan : un mariage qui dure... et pourrait faire des LE SOMMAIRE petits du dernier numéro
Par Redaction L'Usine Nouvelle - Publié le 03 avril 2009, à 01h00 Renault, Nissan
L'alliance Renault-Nissan a dix ans. Quelles sont les particularités qui ont fait de ce rapprochement un succès alors que nombre de fusions ont échoué dans le secteur ? Peut-il servir de modèle aux futures restructurations de l'industrie automobile ? Anal Interrogé en février par les Echos sur la question des alliances à venir dans le secteur, Carlos Ghosn a déclaré qu'il ne s'attendait pas à voir beaucoup d'initiatives en ce sens tant que la situation du système financier ne se serait pas stabilisée. Pourtant, ce ne sont pas les rumeurs qui manquent. Fusion de PSA avec BMW ou Fiat, participations croisées entre Daimler et BMW, et bien sûr le serpent de mer GM-Chrysler, revenu régulièrement sur le tapis en 2008. A l'heure où l'Alliance Renault-Nissan fête ses dix ans - elle publiera la « liste complète » de ses synergies en mai 2009 -, et où la course à la taille critique est de plus en plus vitale, on peut se demander quelles leçons l'industrie peut tirer de cette expérience. Quelles sont les spécificités de l'Alliance ? Conclue en mars 1999, l'alliance de Renault et Nissan répondait à un double objectif : Renault voulait devenir un acteur mondial et Nissan, qui avait accumulé plusieurs milliards de dettes et voyait sa part de marché se réduire d'année en année, cherchait un partenaire pour injecter des capitaux. Carlos Ghosn, alors DG de Renault, a aidé au redressement de Nissan en réduisant les coûts, en rationnalisant les achats, en licenciant et en fermant des usines. Renault précise que le groupe français a apporté 6,4 milliards d'euros à