Le principe de la vie en société, donc de la morale, est ce de bien penser ?

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Pour répondre à cette question avec pertinence il est important voire primordial de définir les termes indécis et majeurs de cette phrase… Tout d’abord, le « principe » dans cette phrase a plusieurs significations. Il exprime à la fois un fondement théorique quant au fonctionnement d'une chose (soit de la vie en société dans ce cas) mais aussi une loi générale vérifiée par une certaine expérience ou encore une règle de conduite. Vient ensuite le terme de la « vie en société » qui désigne une certaine activité au sein d’un groupe de personnes rassemblées autour d'un centre d'intérêt, d’une histoire et d’une culture communes soit d’une Société. La morale, elle, désigne un ensemble de règles de conduite et de valeurs qui définissent la norme d'une société. Et finalement, « bien penser » c’est le fait de penser, juger correctement, de la bonne manière quelqu’un ou quelque chose.
On peut donc, à présent, faire le lien entre ces quelques termes et mieux les comprendre.

Il est maintenant de mon ressort de répondre de manière rigoureuse à cette question, d’un point de vue philosophique.

Beaucoup vous diront que le fait de « bien penser » signifie que l’on pense, réfléchie, juge de la même manière que la majorité dans notre société et que le « bien » est tout à fait subjectif. Par exemple, si tout le monde pense que (prenons le cas d’une chose très peu appréciée) le racisme est une bonne chose, le fait d’être raciste serait bien vue et vous seriez dès lors décrit comme quelqu’un qui « pense bien ». Or dans la réalité, être raciste est mal vue, car cela ne concerne qu’une minorité des pensées et des avis de notre société : l’exemple est alors démontré. En bref, le fait de « bien » ou « mal » penser ne dépend que de la majorité ou la minorité à laquelle se raccrochent nos idées ; le plus vous penserez comme tout le monde, le plus vous serez désigné comme quelqu’un qui « pense bien ».

Cependant ! D’après moi, cette théorie n’est pas totalement

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